Trésor des métaphores de la traduction Laboratoire Passages XX-XXI
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Métaphore

Créée par : Berlioz Christine

Adresse mail : berlioz.christine@sfr.fr

Métaphore(s) :
- Règne végétal

Mots-clés :
Keimen; Samen reiner Sprache zur Reife zu bringen

Domaine :
Domaine Étranger : Allemand

Citation exacte :
"Les langues imparfaites en cela que plusieurs, manque la suprême: penser étant écrire sans accessoire, ni chuchotement mais tacite encore l’immortelle parole, la diversité, sur terre, des idiomes empêche personne de proférer les mots qui, sinon se trouveraient, par une frappe unique, elle-même matériellement la vérité." Wenn, was in diesen Worten Mallarmé gedenkt, dem Philosophen streng ermessbar ist, so steht mit ihren Keimen solcher Sprache die Übersetzung mitten zwischen Dichtung und der Lehre. Ihr Werk steht an Ausprägung diesen nach, doch es prägt sich nicht weniger tief in die Geschichte. Erscheint die Aufgabe des Übersetzers in solchem Licht, so drohen die Wege ihrer Lösung sich um so undurchdringlicher zu verfinstern. Ja, diese Aufgabe: in der Übersetzung den Samen reiner Sprache zur Reife zu bringen, scheint niemals lösbar, in keiner Lösung bestimmbar.

Traduction (éventuelle) en français :
"Les langues imparfaites en cela que plusieurs, manque la suprême: penser étant écrire sans accessoire, ni chuchotement mais tacite encore l’immortelle parole, la diversité, sur terre, des idiomes empêche personne de proférer les mots qui, sinon se trouveraient, par une frappe unique, elle-même matériellement la vérité." Si ce que rappelle Mallarmé dans ces mots est mesurable au sens strict pour le philosophe, alors la traduction avec les germes de cette langue qu’elle recèle se situe entre la littérature et la doctrine. Son œuvre est inférieure à elles deux en matière de délimitation de son expression, mais elle n’imprime pas moins profondément sa marque dans l’histoire. Si la tâche du traducteur se présente sous un tel jour, alors les voies qui mènent à sa solution risquent de s’obscurcir jusqu’à devenir impénétrables. En effet cette tâche – porter à maturation dans la traduction les semences d’une langue pure- semble ne jamais être soluble, ni être déterminable dans aucune solution.

Précisions (éventuelles) du collaborateur :

Original

Nom de l'auteur :
Benjamin Walter

Langue :
Allemand

Genre :
Essai

Références bibliographiques

Titre :
Die aufgabe des Übersetzers

Lieu d'édition :
Paris

Editeur :

Année d'édition :
1923

Source :
127

Traduction

Nom du traducteur :
Cohen Skalli Cédric

Langue de la traduction :
Français

Genre :

Références bibliographiques

Titre :

Lieu d'édition :

Editeur :

Année d'édition :

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